Que faire de milliers de photos de familles orphelines ?
Les montrer, réfléchir et témoigner de plusieurs projets qui se construisent autour d’elles.
Avec Robert et Renée, Norbert Moutier et la Famille Mathan.
Accordéon, voix, dessins, différents matériaux, feutres mines de plomb, papier et rétroprojecteur.
Nos têtes pensantes, manipulées par le monde qui semble détenir d’universelles vérités et inversement, en ont oublié que de gaucheries en dextérités (et vice et versa), elles, et leur monde, ont été forgées en grande partie grâce à ces « servantes » : les mains.
Et c’est d’ailleurs, « un bonheur que nous n’ayons pas deux mains droites » !…
Aujourd’hui, 6 mains incarnées en, accordéons, voix et dessins, vont ébaucher, une toute première esquisse à partir d’une libre lecture du texte d’Henri Focillon : « L’éloge de la main » (1934).
Cette petite forme improvisée s’inscrivant dans une recherche plastique à plus long terme, initie ici une forme de laboratoire de recherches en vue du façonnage d’un objet visuel et sonore, en devenir.
Lila Tamazit, chanteuse et comédienne de la voix portera la lecture du texte, pendant que Selmaccord, musicienne accordéoniste déploiera des sons de son instrument avec lequel elle fait corps, alors que Delphine Loiseau, plasticienne, jouera à dessein, le temps d’une petite fabrique de l’instant.
, Petite forme performée entre dés-accordéon + Crayon-images + texte-voix (libre lecture de « L’éloge de la main » d’Henri Focillon)
récit sans stylo d’un voyage sans papier
The Hand, Olivier Morvan
Bohème La, 01vier
Le voleur de son, Amélie Waldberg
Kay why Kay Why, Amélie Waldberg
Ceci n’est pas un film de David Lynch.
L’artiste Amélie Waldberg a été atteinte dans sa chair par une étrange maladie. La médecine a parlé d’une tumeur de 30 centimètres de diamètre. David Lynch aurait pu imaginer une entité non-humaine colonisant son corps.
Le phénomène a été documenté à intervalles réguliers par IRM. Les six cents clichés assemblés produisent un film d’animation montrant en quelques minutes la naissance, l’évolution puis la rétractation et enfin la disparition de l’entité mystérieuse.
À la toute fin de son essai White, l’écrivain américain Bret Easton Ellis, raconte comment David Lynch a été empêché, lors d’une interview, de parler en bien de Donald Trump par un groupe de pensée de gauche, woke et bien-pensant.
Sans réaction immédiate face à cet acte de censure, David Lynch a réalisé par la suite un documentaire de quelques minutes dans lequel on peut voir une entité mystérieuse naître, croître et gangrener son pays mais aussi l’Occident tout entier.
Ceci est bien un film de David Lynch.
Yves Duranthon, mars 2023
Je n’ai pas de démarche artistique dans le domaine des arts plastiques parce que je suis danseuse ! Mais comme je suis curieuse et que j’aime bien aussi les autres arts, et notamment le courant surréaliste, je m’amuse à faire des collages.
Ils proviennent souvent d’impulsions émotionnelles et d’opportunités techniques et matérielles. Les images viennent le plus souvent de programmes de salles de spectacle vivant.
Il n’y a pas vraiment de propos cohérent dans cette installation ? performance ? exposition ? nommée « 2drôles2collages »… Bon, il y a tout de même des matières récurrentes, des thématiques proches et puis en effet, le participatif est une esthétique que j’affectionne et qui déteint donc un peu dans toutes mes créations !