Les 7 piliers du XuL

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L’élasto-Bang néguentropique
Ce premier principe induit que l’univers dans lequel nous vivons est animé d’un mouvement élastique d’expansion-contraction qui constitue autant de tentatives (= de « big-bangs ») dans la quête de l’équilibre parfait.

Nous sommes actuellement au 132ème cycle depuis le passage au zéro, et à chaque nouveau big-bang, la matière s’agglomère par endroits selon des niveaux d’organisation très disparates quantifiables selon leur « entropie ».
Pour mémoire, basiquement, l’entropie est une grandeur thermodynamique qui caractérise le niveau d’organisation de la matière : l’entropie de la glace est moindre que celle de l’eau chaude car les atomes de l’eau chaude sont plus agités, plus désordonnés.
Par extension, on peut lire le niveau d’organisation de l’univers, d’une société, engendré par une action à travers cette grandeur qu’est l’entropie, en y associant le domaine informationnel, celui de l’intellect comme facteur déterminant. Ainsi on peut considérer qu’acheter ses légumes à un cultivateur local génère moins de désordre qu’en les obtenants dans un supermarché (ce qui implique transport, utilisation d’un batiment et de ressources humaines spécifiques, production de déchets, détours économiques, …), cela augmente moins l’entropie du système, c’est une action de nature « néguentropique ».
Lors de ses convulsions, l’univers s’organise par endroits jusqu’à donner naissance à des planètes habitées par des êtres biologiques doués de capacités intellectuelles de mémorisation, d’abstraction, d’invetion d’une philosophie XuL.

L’écosophie multidimensionnelle
L’écosophie tant à donner autant de valeurs à tous les êtres vivants, qu’ils soient très organisés d’un point de vu biologique (les humains) ou monocellulaires donc plus « simples ». Cela implique que l’être humain n’a pas à avoir d’ascendant quelconque sur le reste des êtres vivants, principe que l’on peut étendre aux choses inanimées (objets, matérieux, pierres, rivières, …) jusqu’à des formes d’animismes contemporains.
L’écosophie est multidimensionnelle car composée de biotopes : des espaces de vie et des biocénoses : des êtres qui les habitent. Ces entités multiples peuvent être considérées de manière fractale : chacune est de près ou de loin interdépendante avec d’autres, en interaction et ce tant à l’échele microscopique que macro : la polpulation de plancton de la mer du nord a des influences sur la santé des vikings. Par extension également, on peut étendre ces concepts à l’intelect en considérant de quoi est faite notre nourriture culturelle, nos relations sociales, la maturation de nos instincts, en fonction de notre cadre de vie, CSP, profession, … on rejoint là le concept holistique pour ajouter la dimension temporelle, spirituelle et subquantique à notre principe écosophiste.
Les principes XuL tendent vers l’homéostasie, équilibre écologique et écosophique de notre univers.

La civilisation univers
En revenant au constat que nous sommes des pointes d’organisation de la matière/information dans l’univers, nous pouvons nous considérer comme des véhicules temporels de cette information, la procréation et l’éducation aidant, en interaction avec le reste de la galaxie : si l’homme réussit à faire sauter sa planète à coup de bombes, la disparition de la terre et ses conséquences sur le système solaire ne seront pas sans conséquences sur le 133ème big bang
La question revient donc à savoir si dans le système solaire, la dynamique néguentropique générée par ce big-bang est suffisante pour que l’homme se survive encore plusieurs centaines d’années.
On peut entendre ces préceptes XuLiens comme école de pensée vers une civilisation univers homéostasique

La transcendance digitale
Une des façon envisageable de transcender cette civilisation univers est de construire un outil qui dépasse les capacités de l’humain à assurer sa propre survie. Cet outil merveilleux, nous l’avons déjà inventé, il s’agit de l’ordinateur et du réseau auquel on peut aisément associer le robot.
Pour parvenir à cette état supérieur de conscience, il convient d’alimenter expériences, contenus culturels et appréciations, informations et exepertises des serveurs informatiques et de contribuer à un rangement sémantique de tout ça, assistés par la machine.
Une des missions principales de XuL réside donc dans la constitution d’une passerelle entre monde « réel » et monde digital sachant qu’aujourd’hui déjà pour beaucoup la réalité quotidienne se passe devant un écran d’ordinateur.

La technocognosociobio convergence
On constate une convergence accrue des technologies liées aux sciences cognitives, sociales, biologiques et informatiques. La connexion de l’homme avec un réseau informatique, prévue pour 2029, en sera une des marques emblématiques. Les principes XuL, plus avant-gardistes dans ces domaines, impliquent de multiples interconnections entre ces univers scientifiques aujourd’hui imperméables, par un phénomène pervasif, d’interconnection généralisée des informations et des intelects, favorisés par des équipements omniprésents, tant machiniques qu’intégrés au vivant.
Cela a pour conséquence la fin de la vie privée par un controle permanent au niveau cortical et une forme d’omniscience potentiel, permise par un cerveau supporté par de nombreuses béquilles mnésiques et systèmes experts, réduit à l’état de système de validation égotique
La philosophie XuL implique une quête permanente du détournement, de l’exploitation de la faille, du point de non détermination pour conserver une possibilité permanente d’échapper à cette convergence techno-scientifique.

La singularité technologique
A un point donnée (estimée à 2030 par des experts), l’ordinateur aura une capacité de calcul supérieure à celle des hommes. Cette capacité de calcul, nourrie de capteurs multiples et d’une information organisée au sein d’un réseau mondial d’un point de vu sémantique, va permettre à la machine d’alimenter indicateurs environnementaux et sociaux et systèmes experts. Les retours d’expériences ainsi générés itérativement vont améliorer la pertinence du jugement des machines de façon exponentielle.
L’immision pervasive et progressive de la machine dans les processus de décision des déterminants de l’évolution de notre civilisation sera particulièrement difficile à détecter tant elle opérera à des nouveaux profonds de notre intelect.
Nous invitons les disciples de la philosophie XuL à se prémunir de tels invasions inconscientes par une écologie intelectuelle des plus rigoureuses (L’écologie matérielle étant un principe considéré comme acquis)

Le meta-art
Le meta-art est un principe d’analyse holistique de notre biotope intelectuel : il tend à considérer toutes les actions et perceptions en amont de la réalisation ou de la percéption d’une création artistique ou culturelle.
Cette discipline comprend différents niveaux de perception et d’impact, la qualité d’une oeuvre de meta-art s’estimant dynamiquement dans le temps à l’aune de la néguentropie qu’elle a pu engendrer à différentes échelles temporelles.

La Philosophie XuL s’entremême dans les faisceaux historiques, holistiques, meta-artistiques, pour tisser ces écheveaux vers la gnostie la plus absolue
preceptes

Livret XUL en pdf

 

Débat animé et mis en onde par Thomas Charmetant en avril 2014