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La classe

Et si la main avait son mot à dire, Selmaccord, Delphine Loiseau et Lila Tamazit,

Accordéon, voix, dessins, différents matériaux, feutres mines de plomb, papier et rétroprojecteur.

Nos têtes pensantes, manipulées par le monde qui semble détenir d’universelles vérités et inversement, en ont oublié que de gaucheries en dextérités (et vice et versa), elles, et leur monde, ont été forgées en grande partie grâce à ces « servantes » : les mains.

Et c’est d’ailleurs, « un bonheur que nous n’ayons pas deux mains droites » !…

Aujourd’hui, 6 mains incarnées en, accordéons, voix et dessins, vont ébaucher, une toute première esquisse à partir d’une libre lecture du texte d’Henri Focillon : « L’éloge de la main » (1934).
Cette petite forme improvisée s’inscrivant dans une recherche plastique à plus long terme, initie ici une forme de laboratoire de recherches en vue du façonnage d’un objet visuel et sonore, en devenir.

Lila Tamazit, chanteuse et comédienne de la voix portera la lecture du texte, pendant que Selmaccord, musicienne accordéoniste déploiera des sons de son instrument avec lequel elle fait corps, alors que Delphine Loiseau, plasticienne, jouera à dessein, le temps d’une petite fabrique de l’instant.

, Petite forme performée entre dés-accordéon + Crayon-images + texte-voix (libre lecture de « L’éloge de la main » d’Henri Focillon)