En tant qu’individu, nous ne déterminons pratiquement jamais le rythme, la vitesse, la durée et la séquence de nos activités, de nos pratiques. Elles sont presque toujours prédéterminées par les modèles collectifs et les exigences de synchronisation de la société. La vitesse s’immisce dans tous les domaines, aussi bien intimes que collectifs ; elle dessine le « devenir » de l’individu et son rapport aux autres, au monde. Face à la flexibilité et au changement, nous nous retrouvons dans une quête permanente de l’équilibre. Face à cette instabilité croissante des intervalles temporels, nous avons parfois le sentiment de nous retrouver sur un tapis de course et dans l’obligation de croître, de nous précipiter, de courir aussi vite que possible en vue… de rester sur place, en vue de maintenir la tête hors de l’eau.
Karine Vayssettes
Besoins techniques :
2m x 1m au sol
1 contenant transparent de 1m2 sur 1,80 de haut. 2 m3 de Billes polystyrène (Cie Eponyme)
Environnement sonore : indifférent
Bonus Une collaboration avec Ayato en solo
Salle :
le Bol