Cocoon par Ted Fox
Ted Fox aime XUL et XUL lui offre un cocon pour protéger son œuvre. Ted Fox veut le prouver sa dévotion en faisant pénitence: il joue 6 heures d’affilé.
Pour se détacher de la vulgarité du réel, Ted ne joue pas en chair et en os devant son auditoire. Seules sa musique et son image sont transmises par streaming jusque dans le Cocoon. Si l’humanité entière n’a pas entendu son chant, il n’en va pas de même pour les machines connectées.
Cercle Vicieux – Naturelle Artificielle/ HAK
Le Collectif Nature Artificielle créé la version 2 de son installation mythique et invite le franc tireur de HAK à revisiter son système de diffusion. Nature Artificielle et HAK posent une nouvelle pierre à l’édifice de XUL et le rapproche un peu plus des Dieux. Laissez vous entraîner dans la spirale diabolique
Suite à l’installation Anton Mobin du collectif HAK a réalisé un reportage comme il en a le secret. HAK n°179 est né en avril 2009. Une pochette de Yannis Bellair et pppc Corp a partir de photos de Anton et pppc Corp.
Ecoute:
Rétrospective – Anton Mobin
Des ferailleurs/Gulliver
L’association des Férrailleurs est invitée par la corporation pppc à présenter son travail sur le choc des échelles et les bricolages géniaux. Leur installation, Gulliver, entre cinéma et vidéo est présentée au dojo.
Route 1 par Aude Mahu
De retour de l’expédition vers le grand Nord, « Overseas Telegram » expose visions d’une même réalité.
Photo par Aude Mahu et installation par Clemence Agnez.
Philippe Coudert/ 2 installations vidéo:« Grand Turismo » a été conçue spécialement pour XUL. Un circuit « TCR » récupéré dans les poubelles des beaux quartiers parisiens, et au bout de la piste: le ruban d’asphalte de la route1, balayé par les vents, la pluie, la neige islandaise.
« Route 1″ est une œuvre vidéo et interactive . L’ installation consiste en une diffusion aléatoire de vidéos filmées depuis le véhicule. M’intéressant au paysage et au mouvement, je suis arrivé à un travail sur la couleur et la variation dans le temps. Route1 est un glissement permanent entre figuratif et abstraction au niveau visuel comme sonore. L’œuvre peut aussi prendre la forme d’un live, comme ici avec Benjamin Cadon aux commandes.
PPPC Project par Philippe Coudert
« Un mix de musique de chiottes »: C’est ce qu’avait annoncé JT25 en guise de note d’intention au live que la corporation pppc lui avait commandé pour l’inauguration de l’extension du « pppc project » à travers les murs des latrines du 3ème étage du 108. Le franc tireur de la musique traditionnelle des faubourgs londoniens, nous aura plutôt livré un travail de haute voltige en cabinet.
Une carte blanche au célèbre Olivier Baudu. Un live au milieu de l’atelier cuisine collective pour XUL2.
Des légumes de saisons, des improvisations hors du temps. Des dj élevés au grain Radio Campus depuis leur plus jeune age. Un chef cuistot dirigeant ses troupes d’une main de velours dans un gant de cuir. Une projection vidéo et des interventions sonores alléchante.
Persécuté par les organismes normalisateurs, XUL rassemble ses forces à l’abri des regards. Les instruments utiles à la constructions de sa civilisation sont protégés dans la crypte.
Dans une salle de cérémonie improvisée, dans la dernière cellule du dernier sous sol de la maison Bourgogne, protégés par l’armée XUL et par les différents talismans Neurone et PG font crisser les enceintes comme on sacrifie une brebis innocente.
Dance machine par Philippe Coudert
Dance machine est un accessoire festif idéale pour les soirées disco brutales. Tout à fait dans la mode du développement durable vert et écologique: C’est de nos ordures qu’elle est née. Cartons, tasseaux, de roue de vélo, lambris, emballages de chips, papier cadeau. Après tout, il n’y a pas que la jet set qui a le droit de s’amuser, les clodos aussi.
Pour une inauguration à la taille du diamètre de la boule à facette, il ne fallait pas moins que PPF, la mythique formation industrielle labellisée French Touch et leur ami Nocturne en featuring pour faire marcher au pas les danseurs disco qui manquent parfois un peu de discipline. Pharell des « Fluo Kids » posa ensuite quelques galettes interdites et Fenshu clôtura définitivement les festivité.
Quand l’accessoire prend toute la place, la fête devient oppressante. L’ambiance se veut disco mais le beat est gras, et lumières éblouissent: La machine à danser est en fonctionnement, il ne vaut mieux pas tenter de résister.
