Le but était de faire deux couleurs, après euhhhh, je sais pas ce que je peux raconter d’autre. Parce que … bah, j’aime prendre des photos en plus deux couleurs ils y en a un peu partout, j’aime bien l’idée parce que je voulais que ça s’expose.
Catégorie : Le Bol
Vidéo protocole est un projet d’installation vidéo qui réfléchit le langage comme moyen de combat.
L’installation prendra la forme d’une projection vidéo diffusant 2 vidéos auto-générées par un système d’algorithme informatique et perturbé par la présence du ou des spectateurs. Cette projection se fera sur l’angle d’un mur. Sur chacune des projections, des personnes prendront place tour à tour en plans taille sur des décors interchangeables. Chaque personnage viendra imposer sa vision du monde via un système de discours que nous énoncerons par la suite.
Chaque vidéo débutera par l’apparition d’un personnage. Par la suite, les 2 personnages apparaîtront dans leurs décors respectifs. Chaque personnage commence son annonce. Les paroles de chacun seront remplacées par des signes, des codes visuels projetés dans l’espace accompagnés par des effets sonores. À partir de là, chaque personnage essaiera de contaminer l’espace de son opposant par ses signes et effets sonores. Rapidement un duel entre les personnages se met en place. Le but est alors de contaminer complètement son adversaire à l’aide de signes et de combinaisons de codes pour l’amener jusqu’à sa disparition. Tel un combat. Après chaque disparition, un nouvel adversaire interviendra suite à son apparition.
La succession des apparitions et disparition sera gérée par un système informatique, il n’y aura ni début, ni fin à la vidéo. Elle tournera sans fin dans un éternel recommencement du même.
Au final, installation VIDEO PROTOCOLE, est une arène opposant différents personnages habités par son paradigme. Le spectateur qui d’habitude observe les combats dans les gradins se retrouve ici pris en étaux entre les deux adversaires, c’est aussi une métaphore de la situation du citoyen aujourd’hui pris entre différents discours dont il n’a pas les clefs de lecture.
http://sengthe-vanh.blogspot.fr/p/performances.html
http://nicolas-gaillardon.blogspot.fr
Besoins techniques :
Un pan de mur trouable
4 à 5 cadres
Salle BOL
Ex-Voto est un projet alliant la céramique et la poésie de Gôzo Yoshimasu (« Ex-Voto the thousand steps and more ») au travers d’un dispositif interactif. Dans le cadre de XUL une installation de format réduite, s’apparentant à un castelet, sera présentée.
Besoins techniques :
1m2 au sol/ hauteur 1,80m
1 alimentation éléctrique
salle :
le BOL
C’est l’occasion de le faire, faire un trou virtuel, jouer avec les perspectives.
J’ai envie d’un couloir et de quelques coin des murs/plafond…personne n’a besoin de ces coins : il sont tous dispos.
Eric Martinen réintroduit la 3D dans le monde réel. En fixant ses losanges dans des angles, il modifie la perception du spectateur avec une efficacité qui n’a d’égale que la simplicité du processus. En fixant ses installation et en déplaçant l’illusion d’un cube en 3D pivotant sur lui même est troublante : Il ne fait pourtant que révéler les coins.
D’un projet de mapping vidéo au départ, Eric choisi de décliner son idée en utilisant différentes techniques : le collage, la projection de lumière, la projection vidéo.
Le loup incarne la figure de nos peur, de nos angoisses profondes : celles que l’on connait, celles que l’on refoule, celles que l’on ressent sans pouvoir les définir, la peur de nous même, ou d’un aspect de nous même.
Chacun développe des mécanismes de défense face à ses peurs. Les différents courants psychologiques les classent et les reclassent. Certains parlent, par exemple :
• de la passivité, lorsque l’on s’enferme dans une attitude passive, lorsque l’on se réfugie.
• de la négation de la peur par les actes et les paroles.
• de la sublimation lorsque l’on déplace le but pulsionnel vers un niveau socialement plus tolérable.
• du refoulement lorsque l’on rejète une représentation ou/et d’un affect quelque par hors d’un « Moi » conscient.
• de l’intellectualisation lorsque l’on maintient à distance des affects perçus comme dangereux, au lieu de les vivres et d’accepter de les ressentir.
• de l’identification lorsque pour maitriser ses angoisses et ses peurs, nous jouons le rôle de « l’agresseur », en lui empruntant ses attributs, ou en imitant ses agressions. Lorsque l’on se transforme de menacé au menaçant, ce qui permet ainsi de passer d’un statut d’objet passif à un statut de sujet actif.
• de fantasmatisation lorsque l’on fait une négociation de l’angoisse par le fantasme.
Il y en a d’autres encore…
Et vous? Comment réagissez vous face à vos peurs? Quels mécanismes de défenses développez vous?
Moi, je fais des va et viens tel un chachacha avec le loup.
Charlotte Gaillet
Charlotte Gaillet s’associe au talent de Nora T., Sophie C., et Bibichoco pour confectionner un chapiteau à images illustrant une histoire de petite fille et de loup. Ici, nous jouons avec nos peurs. Les photos sont réalisées en studio par Sophie Carles. Dans ce projet, Charlotte Gaillet s’inscrit dans la continuité de son travail sur le roman photo (Ritournelle proposé à xulIV) et fait un pont avec sa vie parallèle de Bibichoco et de son monde dans l’effeuillage burlesque.
Nora Taylor s’est prêtée au jeu et n’a pas été déçue.
Merci à Régis Chevrinais et Clara de Quadrilaser, pour leur coup de pouce et le beau tirage des photos.
Merci à Philippe Coudert, Emilie Pouzet, et Julie Verin pour leurs aides à l’installation.
Chachacha du Loup
Connais-tu l’histoire
Que m’racontait ma nounou ?
C’est une belle histoire
Qu’j’écoutais sur ses genoux
Si le cœur t’en dit
Ma jolie
Écoute-moi
J’vais te la dire à mi-voix
L’était une fille
Douce et tendre comme toi
Toute aussi gentille
Se promenait dans les bois
Et voilà soudain
Qu’en chemin
Elle aperçoit
L’grand méchant loup aux abois
[Refrain] :
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Tu es encore à l’âge
Où les filles ont peur de nous
Tu es bien trop sage
Pour venir sur mes genoux
Mais je t’aime bien,
Ne crains rien
Serge G.
Une création d’un environnement sonore tridimensionnel, aidé par l’élaboration d’enceintes spécialement conçues pour la dite chose.
Ainsi le public, aveugle ou non, sera amené à déambuler dans une salle garnie de nombreuses enceintes, chacune participant à sa mesure a la réalisation d’une scène de la vie ordinaire par la friction de l’air.
Besoin technique :
1m2 au sol
Salle :
BOL
En tant qu’individu, nous ne déterminons pratiquement jamais le rythme, la vitesse, la durée et la séquence de nos activités, de nos pratiques. Elles sont presque toujours prédéterminées par les modèles collectifs et les exigences de synchronisation de la société. La vitesse s’immisce dans tous les domaines, aussi bien intimes que collectifs ; elle dessine le « devenir » de l’individu et son rapport aux autres, au monde. Face à la flexibilité et au changement, nous nous retrouvons dans une quête permanente de l’équilibre. Face à cette instabilité croissante des intervalles temporels, nous avons parfois le sentiment de nous retrouver sur un tapis de course et dans l’obligation de croître, de nous précipiter, de courir aussi vite que possible en vue… de rester sur place, en vue de maintenir la tête hors de l’eau.
Karine Vayssettes
Besoins techniques :
2m x 1m au sol
1 contenant transparent de 1m2 sur 1,80 de haut. 2 m3 de Billes polystyrène (Cie Eponyme)
Environnement sonore : indifférent
Bonus Une collaboration avec Ayato en solo
Salle :
le Bol