Le but était de faire deux couleurs, après euhhhh, je sais pas ce que je peux raconter d’autre. Parce que … bah, j’aime prendre des photos en plus deux couleurs ils y en a un peu partout, j’aime bien l’idée parce que je voulais que ça s’expose.
Catégorie : Minixul
Drole 2 danse, Laure Peyramayou
Un Laboratoire /performance … d’une communauté pluraliste vers un collectif interdisciplinaire?
Le Laboratoire tente de briser les murs ou bien d’ouvrir des fenêtres sur un lieu commun et désire créer du lien, s’autoproclame même de l’esthétique relationnelle1.
Le Laboratoire est un tremplin pour que se connectent des regards et leurs dynamiques, ceux des résidents et des personnes ressources et des fantômes de la ville.
Le Laboratoire est un espace / temps de rencontre et de jeu autour d’une matière de base : « Danser le mot, parler le geste : à vous ! ».
Cette matière de base est un spectacle d’interaction entre artistes et specta(c)teurs.
Le Laboratoire se déroule au 108 avec les résidents et personnes ressources et des fantômes intéressés par cette aventure collaborative, qu’ils soient musicien(ne)s, artistes visuels & numériques, marionnettistes, comédien(ne)s, slameurs/slameuses, circassien(ne)s etc.
Le Laboratoire/performance porte bien son nom…et le Minixul l’accueille !
Plus d’informations sur le spectacle d’interaction et le laboratoire ?
Recevoir un dossier de présentation complet :
contact@2droles2danses.fr
Participer :
Laboratoire
Lab/performance
Laure Peyramayou
Miniblogxull.pdf
Salle : salle des paras et 1 surprise
Vidéo protocole est un projet d’installation vidéo qui réfléchit le langage comme moyen de combat.
L’installation prendra la forme d’une projection vidéo diffusant 2 vidéos auto-générées par un système d’algorithme informatique et perturbé par la présence du ou des spectateurs. Cette projection se fera sur l’angle d’un mur. Sur chacune des projections, des personnes prendront place tour à tour en plans taille sur des décors interchangeables. Chaque personnage viendra imposer sa vision du monde via un système de discours que nous énoncerons par la suite.
Chaque vidéo débutera par l’apparition d’un personnage. Par la suite, les 2 personnages apparaîtront dans leurs décors respectifs. Chaque personnage commence son annonce. Les paroles de chacun seront remplacées par des signes, des codes visuels projetés dans l’espace accompagnés par des effets sonores. À partir de là, chaque personnage essaiera de contaminer l’espace de son opposant par ses signes et effets sonores. Rapidement un duel entre les personnages se met en place. Le but est alors de contaminer complètement son adversaire à l’aide de signes et de combinaisons de codes pour l’amener jusqu’à sa disparition. Tel un combat. Après chaque disparition, un nouvel adversaire interviendra suite à son apparition.
La succession des apparitions et disparition sera gérée par un système informatique, il n’y aura ni début, ni fin à la vidéo. Elle tournera sans fin dans un éternel recommencement du même.
Au final, installation VIDEO PROTOCOLE, est une arène opposant différents personnages habités par son paradigme. Le spectateur qui d’habitude observe les combats dans les gradins se retrouve ici pris en étaux entre les deux adversaires, c’est aussi une métaphore de la situation du citoyen aujourd’hui pris entre différents discours dont il n’a pas les clefs de lecture.
http://sengthe-vanh.blogspot.fr/p/performances.html
http://nicolas-gaillardon.blogspot.fr
Besoins techniques :
Un pan de mur trouable
4 à 5 cadres
Salle BOL
Retour sur deux ans d’activités de zérø barré avec la présentation des macules du collectif et des invités (graphistes et artistes) de l’assø.
ALT + Ø248 rend hommage au travail de l’atelier de sérigraphie en montrant non pas les oeuvres mais leurs macules. Ces feuilles de passe de l’imprimerie, objets utilitaires aux réglages de l’impression, généralement vouées à la disparition.
Chaque couche témoigne du passage monochrome à l’impression. Ces images s’accouplent et se superposent, jusqu’à saturation de la feuille. De là naît un objet hybride, empreinte de projets hétéroclites À travers cette accumulation pèle mêle, ces résidus se situent entre l’expérimental et le poétique.
Besoin techniques:
Des cadres? peu importe le format (Labomedia/Credo)
Ficelle à roti (Labomedia/Credo)
Traiteaux et planches (B7/Labomedia/Bouzin)
Salle :
B7, l’atelier entre des poteaux.
contenu:
environ 30 macules format 56 / 45 cm sur papier bible rose saumon
2 livrets de 28 pages (même papier + couv . semi-rigide)
Ex-Voto est un projet alliant la céramique et la poésie de Gôzo Yoshimasu (« Ex-Voto the thousand steps and more ») au travers d’un dispositif interactif. Dans le cadre de XUL une installation de format réduite, s’apparentant à un castelet, sera présentée.
Besoins techniques :
1m2 au sol/ hauteur 1,80m
1 alimentation éléctrique
salle :
le BOL
Visite clownesque
Joce-Line, médaillée de l’ O.R.G.A.N. (Ordre Rougeoyant des Guides Autodidactes à Nez), réinvente les visites guidées de votre ville, château, salle d’exposition, vignoble…
S’inspirant de la véritable histoire des lieux, des détails architecturaux, des anecdotes du passé, de l’évolution urbaine ou du contexte artistique, elle prend quelques libertés d’interprétation et conduit le visiteur avec humour dans un univers fantaisiste, telle la bergère menant son troupeau, infatigable, intarissable, vigilante, passionnée… et clown !
Son trousseau de clefs ouvre les portes de son imagination et elle débusque les histoires qui se cachent dans les vieilles pierres ou les parpaings.
Férue d’Histoire, altruiste et polyglotte, Joce-Line aime transmettre et faire participer les groupes dont elle a la responsabilité, quitte à parler japonais.
Son énergie vous mènera peut-être à danser le menuet dans les rues ou à reprendre en chœur une chansonnette, qui sait ?
Avec Joce-Line, les sites et monuments deviennent exceptionnellement exceptionnels et ses commentaires élogieux et décalés poursuivront les visiteurs à jamais !
Cette prestation nécessite une préparation en amont.
Chaque représentation fait l’objet d’une création originale, s’appuyant sur les données spécifiques au lieu visité.
La comédienne collecte un historique du lieu, des anecdotes s’y rattachant, de la matière à construire et improviser.
Elle bâtit sa visite en fonction de la demande, en émaillant le parcours de surprises incongrues.
Besoins technique/ organisation
1 point de rendez vous (Stéphane)
1 système de ticket (style Pôle Emploi)
Nombre de place limité /visite : 2 visites de 24 personnes
Déambulation dans tout le bâtiment
Noëlle M et Isabelle T présenteront un projet autour du cœur.
MiniXul entre dans le projet « dialogues du coeur«
Goguette qatarie, Yves Duranthon
Goguette qatarie
Le séjour s’annonçait festif. La région Centre s’honorait de la présence d’un
personnage clé de la vie politique, économique, sociale et culturelle de notre
pays. La partie de chasse se solde par la mystérieuse disparition du prince
de l’émirat francilien François Ier Al Thani.
Le déplacement de l’émir en province était prévu de longue date et soigneusement
préparé. C’est samedi dernier qu’il s’est rendu au domaine de Chambord, fermé pour
l’occasion, en compagnie du cercle de ses proches communément appelé la “petite
bande”.
Le convoi était composé de véhicules 4×4 en nombre transportant les convives, le
personnel, la garde rapprochée et les tentes bédouines démontées pour le voyage.
Reprenant les coutumes du roi François Ier, le prince a fait installer le campement dans la cour du château pour un week-end de détente et de chasse dans le domaine.
Les invités étaient des personnalités connues, parmi lesquelles les footballeurs David
Beckham et Zinedine Zidane, plusieurs hauts dirigeants de la FIFA, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et l’actuel, François Hollande, plusieurs ministres, des élus de la région, des responsables de la chaîne Al Jazeera, des représentants des Frères musulmans, du Hamas, d’ONG tels que Eid Charity et des mouvements islamistes AQMI, MUJAO et Ansar Dine.
La soirée a été rythmée par des festivités diverses. Le repas à base de majbouss, plat traditionnel, était suivi de chants et de danses qataris et d’une course de chameaux sur fond de brame du cerf !
La journée du dimanche a donné lieu à une partie de chasse au Snark à laquelle les
invités du prince étaient conviés. Après de longues heures de traque, les chiens ont repéré la trace de l’animal qu’ils ont poursuivi dès lors jusqu’à l’épuisement. Selon les dires des participants, le prince s’était réservé la primauté de l’exécution. L’animal au sol, à bout de force et sans défense, aurait été abattu à bout portant. Les témoignages sont encore confus, mais il semble que l’émir a subitement disparu en réalisant que le Snark qu’il avait tué était un Boojum et que le Boojum était un homme.
En hommage à Lewis Carroll et au poète Mohamed Al-Ajami, alias Ibn Al-Dhib,
actuellement emprisonné au Qatar.
Yves Duranthon, mars 2013